Projets actuels

Conservation de l’eau et gestion des eaux de ruissellement

Conservation de l’eau potable

L’eau est une ressource précieuse, que l’on croit souvent abondante et inépuisable. Pourtant, la pénurie d’eau potable est une réalité à laquelle sont confrontés de nombreux pays dans le monde. Dans le territoire du bassin versant de Shédiac, les gens dépendent de sources d’eau souterraines pour s’approvisionner en eau potable. Le niveau d’eau dans ces nappes phréatiques est influencé par les précipitations.

Les effets prédits des changements climatiques au Nouveau-Brunswick sont une augmentation de la moyenne des journées plus chaudes et des périodes de sécheresse plus longues. Ces conditions augmentent l’évaporation et réduisent l’infiltration de l’eau dans le sol, ce qui entraine une réduction de la disponibilité de l’eau douce. Il est de notre responsabilité, en tant qu’individus, de prendre des mesures pour réduire notre consommation d’eau afin d’assurer la pérennité de nos sources d’eau potable.

Lorsqu’il s’agit de conserver l’eau, des petits gestes peuvent faire une grande différence. Voici 10 façons d’économiser l’eau :

  • Réparer les robinets qui coulent
  • Prendre des douches plus courtes
  • Installer des pommes de douche efficaces
  • Installer une toilette qui économise l’eau
  • Fermer l’eau en vous brossant les dents
  • Installer des barils de collecte d’eau de pluie pour recueillir l’eau de votre toit
  • Arroser vos plantes le matin ou le soir pour éviter l’évaporation
  • Balayer les allées au lieu d’utiliser un boyau
  • Réduire la pelouse avec des plantes qui consomment peu d’eau
  • Utiliser des systèmes d’irrigation par égouttement

L’Association du bassin versant de la baie de Shédiac a un programme de distribution de barils de pluie qui fonctionne depuis 2016. Suivez notre page Facebook pour obtenir des informations sur le prochain concours pour gagner le vôtre !

 

Gestion des eaux de ruissellement

Lorsqu’il pleut ou que la neige fond, l’eau est absorbée par le sol et s’écoule vers les plans d’eau et les milieux humides. Ces milieux naturels captent et filtrent l’eau qui se déverse éventuellement dans la baie de Shédiac.

Le développement urbain modifie l’environnement en remplaçant les milieux naturels par des surfaces imperméables telles que des stationnements, des bâtiments et des rues. En réduisant la capacité du sol à infiltrer l’eau de pluie et de la fonte des neiges, le volume de ruissellement des eaux de surface augmente considérablement. L’eau est alors acheminée plus rapidement vers la baie de Shédiac.

Ces eaux de ruissellement peuvent contenir des polluants provenant des excréments d’animaux domestiques et sauvages, des bactéries s’écoulant des systèmes septiques défectueux et des débordements d’eau d’égout municipaux, des engrais, des pesticides, des sédiments et des hydrocarbures provenant des véhicules. Cela a un impact important sur les plages publiques et les activités récréatives dans la région. Les fortes pluies entraînent parfois la fermeture de la baignade à la plage Parlee, ce qui affecte l’économie locale qui dépend du tourisme.

Cette problématique va s’aggraver, car des précipitations plus élevées que la normale sont déjà  observées au Nouveau-Brunswick en raison des changements climatiques. La fréquence accrue des orages torrentiels et la fonte rapide d’énormes quantités de neige augmentent les eaux de ruissellement.

L’Association du bassin versant de la baie de Shédiac travaille à établir et à promouvoir des méthodes de gestion naturelle des eaux de ruissellement. Ces méthodes font appel à la préservation des milieux naturels ainsi que l’installation d’infrastructures vertes. Les infrastructures vertes sont des aménagements paysagers composés de couches de gravier et de sable combinées avec des plantes indigènes pour permettre à l’eau de s’infiltrer dans le sol et éliminer les polluants.  Les jardins de pluie et les bassins de rétention d’eau naturalisés sont des exemples d’infrastructures vertes.

Jardin pluviaux

Un jardin pluvial est une plate-bande aménagée dans une dépression du sol qui est conçue pour recueillir, absorber et filtrer l’eau de pluie et de fonte des neiges. Nécessitant très peu d’entretien, il est composé d’herbes, de fleurs et d’arbustes à racines profondes qui tolèrent les conditions humides et sèches.

L’Association du bassin versant, en collaboration avec la municipalité de Shédiac, a aménagé un jardin pluvial qui sert à capter les eaux de ruissellement. Le jardin modèle est un site de démonstration des méthodes de constructions et de l’aménagement d’un jardin de pluie. Il est situé près du parc pour chiens et du stationnement du vestiaire St-Joseph, au 60 rue du Vestiare à Shédiac. Un panneau d’interprétation a été installé à proximité.

Un deuxième jardin pluvial a été aménagé sur le terrain de l’école Shediac Cape grâce à un partenariat avec la direction de l’école. Avec l’aide des élèves, le jardin de pluie a été construit pour capter l’eau de pluie qui s’écoule d’une propriété située derrière l’école. De l’eau stagnante s’accumule souvent près du terrain de jeu en raison des caractéristiques du sol environnant. Les plantes indigènes à racines longues qui ont été plantées dans le jardin permettent à l’eau de mieux s’infiltrer dans le sol.

 

Guide de conception et construction d'un jardin pluvial

Apprenez à construire un jardin pluvial dans votre cour grâce à notre guide illustré étape par étape – Voir le PDF.

Bassin de rétention d’eau pluviale naturalisé

En 2019, un bassin de rétention des eaux pluviales qui capte les eaux de ruissellement des garages municipaux de la Ville de Shédiac a été naturalisé avec des quenouilles pour filtrer l’eau avant son rejet dans l’environnement.

La première étape était d’enlever le gazon, une plante qui n’absorbe pas beaucoup d’eau, sur toute la longueur au fond du bassin. Due à la présence de roche mère au fond du bassin, des petits barrages de pierres ont été érigés pour ralentir l’eau. Ces barrages ont plusieurs fonctions, dont celles de piéger les sédiments, de donner plus de temps aux plantes de filtrer les contaminants présents dans l’eau et de retenir l’humidité.

Des quenouilles ont été plantées entre les barrages de rétention d’eau. Ces plantes ont été collectées sur un site en bordure de  route afin de ne pas nuire à l’environnement naturel. La performance du système augment au fur et à mesure que la végétation s’établit le long du bassin. En théorie, le ruissellement des eaux pluviales évacuées du bassin de rétention naturalisé sera de meilleure qualité que l’eau qui y est entrée à l’origine.

Ce projet fut réalisé grâce à un partenariat avec la Ville de Shédiac. Nous allons continuer à travailler ensemble pour une meilleure gestion des eaux de surface naturalisées afin d’améliorer la qualité de l’eau de la baie de Shédiac.

Barils de récupération d’eau de pluie
Les barils de récupération d’eau de pluie sont un excellent moyen d’éviter les inondations soudaines, là où se trouvent de grandes surfaces imperméables comme les toits de maison. L’eau accumulée dans les barils peut également être utilisée pour l’arrosage des plantes pendant les périodes sèches, conservant ainsi l’eau potable.

Pour réduire l’impact du ruissellement dans le bassin versant, l’Association du bassin versant a distribué 148 barils de pluie entre 2016 et 2019 aux résidents des communautés autour de la baie de Shédiac. Ces barils de pluie sont connectés à la gouttière pour recueillir l’eau de pluie des toits.

L’eau recueillie peut être utilisée à des fins domestiques variées, ce qui réduit la pression sur les réserves d’eau municipales ou de puits. De plus, la collecte de l’eau de pluie s’écoulant des toits contribue à une meilleure gestion des eaux de pluie et à la protection de la qualité de l’eau dans la baie de Shédiac.

Déchets d’animaux domestiques

Lorsque les déchets d’animaux s’accumulent dans votre cour ou sont laissés sur le sol dans les espaces publics, ils ne se décomposent pas rapidement et ont de nombreux effets négatifs sur l’environnement.

Ils polluent notre eau et constituent un risque pour la santé des animaux domestiques et des humains, en particulier pour les enfants. En s’écoulant avec les pluies et la fonte des neiges, ils ajoutent des bactéries et des nutriments nocifs qui affectent la qualité de l’eau des ruisseaux, des rivières et de la baie de Shediac, la rendant dangereuse pour la baignade et d’autres activités de loisirs.

Visitez notre page web pour en savoir plus.  https://shediacbayassociation.org/fr/animaux-domestiques/

 

 

Marais salés

Les marais salés constituent un écosystème important pour la santé de la baie de Shédiac. L’Association mène des études dans les marais salés autour de la baie pour évaluer la végétation et l’utilisation des terres à proximité des marais.

L’association du bassin versant de la baie de Shédiac (ABVBS) travaille principalement dans deux marais salés situés aux extrémités opposées de la baie de Shédiac, l’un à Pointe-du-Chêne et l’autre à Grande-Digue. Ils ont été choisis en raison de l’intérêt public et de la possibilité de servir pour des séances d’éducation publique.

L’ABVBS  a mené le programme de surveillance des marais maritimes d’Études d’Oiseaux Canada en 2016 et le WESP-AC en 2018. La surveillance des marais maritimes a permis d’identifié tous les oiseaux pendant de cette saison, notamment la sauvagine, les oiseaux migrateurs et d’autres espèces associées aux terres humides ainsi que leurs habitats.

Le personnel a été formé à l’application du protocole sur les services écosystémiques des terres humides pour le Canada atlantique (WESP-AC). WESP-AC. Le protocole évalue les différentes fonctions des zones humides et peut guider les projets de restauration et d’éducation. Les évaluations des marais par le WESP-AC montrent que, bien que les marais aient été affectés par le développement humain, ils fournissent encore de nombreux services écosystémiques. Les résultats de ces études sont disponibles dans les archives de nos projets sous la section d’eau salée.

Le marais de Pointe-du-Chêne est un site d’éducation qui sera développé dans les années futures pour inviter les écoles et le public à en apprendre davantage sur ces écosystèmes importants. L’association travaille à la mise en œuvre du programme du Centre d’excellence des milieux humides en partenariat avec l’organisme Canard Illimité Canada et les écoles Louis-J. Robichaud et Monseigneur-François-Bourgeois.

 

 

Restauration des cours d’eau et des milieux humides

L’Association du bassin versant de la baie de Shédiac (ABVBS) collabore avec divers partenaires pour mettre en œuvre des programmes de restauration visant à améliorer l’environnement autour des cours d’eau et des milieux humides dans le bassin versant.

Ces projets permettent donc de restaurer l’habitat des poissons et d’autres formes de vie aquatique pour une meilleure qualité de l’eau. Les améliorations mises en place dans les rivières visent l’augmentation des populations de Saumon de l’Atlantique et de truite. Pour atteindre cet objectif, l’Association met en place une série de projets.

Le reboisement des zones tampons autour des cours d’eau et des milieux humides est une priorité pour l’ABVBS. La zone tampon riveraine est une bande de végétation naturelle et permanente bordant un cours d’eau. Composée d’un mélange de fleurs sauvages, d’herbes, d’arbustes et d’arbres indigènes, elle constitue une zone de transition entre les milieux aquatiques et terrestres. Des bandes riveraines en santé filtrent les polluants avant qu’ils ne puissent se déverser dans les cours d’eau. L’amélioration des bandes riveraines est également bénéfique pour les poissons et insectes qui y vivent.

La réduction des sédiments qui pénètrent dans les cours d’eau contribue à améliorer la qualité de l’eau. La stabilisation des berges érodées est réalisée en utilisant des méthodes de contrôle telles que les capteurs de sédiments, les murs de végétation et la modification de la pente de la berge. Les clubs de VTT locaux sont des partenaires importants pour réduire l’impact de la sédimentation causée par les sentiers à proximité des rivières. Des projets d’amélioration des sentiers de VTT ont été mis en place sur les rivières Scoudouc et Shédiac. Ces projets de réduction de la sédimentation permettent de restaurer les habitats du saumon de l’Atlantique et des moules d’eau douce.

Les berges des rivières accumulent beaucoup de déchets, surtout près des routes. Chaque été, des sections de rivières sont nettoyées par les employés de l’Association.

Les partenaires de financement pour ces projets sont Pêche et Océans Canada, le Fonds en fiducie de la faune du Nouveau-Brunswick, la Fondation pour la conservation du saumon atlantique et le Fonds en fiducie pour l’environnement du Nouveau-Brunswick.

Surveillance du crabe vert

Le crabe vert européen (Carcinus maenas) est une espèce exotique considérée comme agressive et envahissante dans la plupart des régions qu’il habite. Cette espèce s’est répandue à travers le monde en s’agrippant aux coques des navires et peut-être aussi dans l’eau de ballast durant leur stade de larve. On le retrouve maintenant sur tous les continents sauf l’Antarctique.

L’invasion du crabe vert met plusieurs industries locales à risque, dont celle du homard, de la palourde, des moules, des huîtres, etc. De plus, il a été documenté que le crabe vert détruit les lits de zostères à la recherche de nourriture, La destruction de ces habitats importants aura un effet néfaste sur la santé de la baie, comme on l’a constaté dans d’autres localités.

En 2011, les premiers crabes verts envahissants sont apparus dans la baie de Shédiac. Ils étaient déjà répertoriés en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. En 2012, les relevés du Programme de surveillance de la communauté aquatique mené par Pêches et Océans Canada ont montré une augmentation exponentielle du nombre de crabes collectés dans la région de la baie de Shédiac. C’est après cette importante augmentation que l’ABVBS a décidé qu’une surveillance plus poussée serait bénéfique pour l’évaluation de la population de crabe vert. La phase I, débutant en 2013, avait pour but de déterminer la taille de la population. 

Depuis 2014, nous sommes en phase 2 et nous répétons le régime d’échantillonnage pour déterminer les changements notables dans la dynamique de la structure de la population. Les populations ont eu tendance à fluctuer au cours des différentes années.

Les derniers rapports avec les résultats peuvent être trouvés dans nos archives

Surveillance de la zostère

La zostère est une composante importante de l’écosystème de la baie de Shédiac. Elle sert d’abri et de nourriture à une grande variété de poissons, de crustacés et de mollusques. La présence de cette plante marine est aussi importante pour filtrer la colonne d’eau et stabiliser les sédiments, créant ainsi une zone tampon le long des côtes.

Depuis 2016, l’Association du bassin versant de la baie de Shédiac a établi quatre zones de surveillance de la zostère dans la baie de Shédiac. Nous utilisons les protocoles établis par SeagrassNet dans le cadre d’une étude mondiale. SeagrassNet est un programme de surveillance écologique qui étudie et documente l’état des herbiers marins et les menaces qui pèsent sur cet écosystème marin important et menacé.

Le programme a été lancé en 2001 dans le Pacifique occidental et comprend maintenant plus de 126 sites dans 33 pays, avec un protocole de surveillance mondial et des systèmes de communication de données sur le Web.

La zone d’étude dans la baie de Shédiac aidera à déterminer s’il y a des changements à long terme de la zostère.

Plateforme de nidification pour une colonie de sternes pierregarins

Le but du projet de plateforme de nidification est de fournir un habitat de nidification artificiel à la colonie de sternes pierregarin de la baie de Shédiac. Ces oiseaux de mer nichaient autrefois sur une barge coulée qui servait de brise-lames à la marina du Yacht Club de la baie de Shédiac. Après le retrait de la structure et la rénovation du brise-lames, les conditions n’étaient plus adaptées aux oiseaux migrateurs.

En partenariat avec le Service canadien de la faune, et grâce au financement du Fonds pour dommages à l’environnementdu gouvernement canadien, une plateforme flottante expérimentale a été construite en 2014. Cette plateforme a été ancrée à South Cove, un estuaire peu profond de Pointe-du-Chêne, grâce à un partenariat avec la Paroisse anglicane de Shédiac. Comme propriétaire du terrain près du site, ils nous ont fourni la permission nécessaire pour installer la structure avec le permis approprié.

Pour attirer les oiseaux, la structure a été équipée de silhouettes de sternes en plastique et d’un appareil sonore imitant les cris d’une colonie de sternes. Cette méthode s’est avérée efficace puisqu’un couple s’y est installé pour nicher et a produit trois poussins.

Grâce à cette petite victoire, un financement supplémentaire a été reçu en 2015 pour construire une plateforme plus grande. Le Yacht Club de la baie de Shédiac a fait don de 4 grands quais flottants qui ont été utilisés pour sa construction. Le résultat a été une augmentation du nombre d’oiseaux de mer qui ont adopté la structure flottante ; 41 couples de nicheurs ont pondu un total de 100 œufs sur la plateforme.

En 2016, il y a eu une autre augmentation du nombre d’oiseaux nichant sur l’habitat artificiel ; 75 nids pour un total de 135 œufs. Malheureusement,plus tard dans l’année, une attaque de prédateurs sur la colonie a provoqué un abandon massif de la plateforme et des nids restants. On ne sait pas si il s’agissait d’un prédateur aviaire ou terrestre, mais l’événement a coïncidé avec une marée extrêmement basse qui aurait permis au radeau de s’échouer sur la plage. En 2017, des murs de protections contre les prédateurs terrestres ont été installées sur le radeau pour éviter que ce tragique événement ne se reproduise.

Au cours des années suivantes, les oiseaux sont revenus en nombre croissant. En 2019, un nombre record d’œufs a été compté lors de l’enquête annuelle; 148 couples ont pondu environ 396 œufs. Malheureusement, l’ouragan Dorian a causé des dommages dévastateurs le long de la côte à l’automne 2019, et la plateforme a été mise en pièces et détruite lorsque l’onde de tempête l’a poussée sur la côte. Le personnel du SBWA a nettoyé l’épave avec l’aide inestimable de la ville de Shédiac.

Heureusement, des fonds ont été reçus pour la reconstruction d’une nouvelle plateforme de nidification en 2020. Encore une fois, le Yacht Club de la baie de Shédiac a fait don de quais flottants et, avec l’aide de plusieurs partenaires, une nouvelle plateforme est en place pour la colonie d’oiseaux de mer. La plateforme, ainsi qu’un panneau d’interprétation sur la sterne pierregarin, est visible à partir du sentier de promenade à Pointe-du-Chêne.

Pépinières d’arbres indigènes

L’Association du bassin versant de la baie de Shédiac a reçu un financement du programme ÉcoAction d’Environnement et Changement climatique Canada pour établir des pépinières d’arbres communautaires pour des projets de restauration environnementale. Quatre pépinières ont été créées en partenariat avec des écoles et des jardins communautaires. Plus de 700 arbres ont été plantés dans les pépinières depuis 2017.

L’entretien de plusieurs petites pépinières s’est avéré un défi. En 2020, une nouvelle pépinière est établie au jardin communautaire de Shediac Cape. Cette pépinière est possible grâce au partenariat avec la paroisse anglicane de Shédiac qui donne l’accès au terrain.

La pépinière est composée d’arbres indigènes au Nouveau-Brunswick qui sont plantés comme semis et qui resteront dans la pépinière pendant 2 à 4 ans afin d’avoir un meilleur taux de survie lorsqu’ils seront transplantés en milieu naturel.

Les élèves de l’école avoisinante de Shediac Cape pourront également participer à l’entretien de la pépinière lors d’activitéséducatives.